L’architecte est une personne désignée par le maître d’ouvrage dont la principale fonction est de concevoir un projet de construction et d’en garantir son exécution. L’architecte dessine les esquisses du projet, conçoit les plans de la future maison et peut à la demande du client réaliser le permis de construire et suivre les travaux. La profession est particulièrement réglementée, et il est nécessaire d’être officiellement diplômé comme tel pour pouvoir prétendre porter le titre. Une inscription à l’Ordre des Architectes est indispensable pour pouvoir exercer en son nom propre.
Pour plus d’informations : Site de l’Ordre des Architectes
Un bureau de contrôle est une entreprise indépendante dont le rôle est de seconder le maître d’oeuvre. Il vérifie la conformité des solutions proposées par le bureau d’étude en tenant compte de la réglementation en vigueur. Il s’assure de la cohérence du projet en ce qui concerne les points techniques liés, entre autres, à la structure du bâtiment, l’électricité, la plomberie, les normes incendies et la ventilation. Il est également chargé de l’inspection des travaux lors de la mise en oeuvre du chantier.
Un bureau d’étude est une structure, généralement supervisée par des ingénieurs, produisant des plans et des observations justifiant de choix structurels et techniques pour un projet donné. Le bureau d’étude se charge de réaliser les plans d’exécution indispensables à la réalisation de l’ouvrage. Il peut s’agir d’un cabinet indépendant ou d’un service au sein d’une entreprise. Il existe également des bureaux d’études techniques (BET) spécialisés dans un ou plusieurs domaines techniques.
Le coordonnateur OPC (Ordonnancement, Pilotage et Coordination) est chargé de la gestion des différentes étapes d’un chantier et oeuvre en priorité à harmoniser les rôles de la totalité des intervenants du projet (architecte, bureau de contrôle, entreprises…) autant dans le temps que dans l’espace. C’est lui qui établit le planning du chantier et qui veille à son respect par les différents corps de métier. Il pilote les différentes interventions dans les meilleurs délais et coûts. C’est également à lui que revient la mission d’organiser la réception des travaux ainsi que le suivi de la levée de réserves.
Le coordonnateur Sécurité Protection de la Santé a pour mission de prévenir les risques issus de la co activité des différents travailleurs pour tout chantier clos et indépendant de bâtiment ou génie civil. Il est nommé par le maître d’ouvrage et ce dans le meilleur des cas dès la phase de conception.
Ses rôles sont de :
Le coordonnateur SPS est tenu d’ouvrir et de tenir le registre journal afin de retracer les actions et informations relevant de déroulement de la coordination SPS, d’élaborer et tenir à jour le plan général de coordination SPS, de procéder à une inspection commune de chaque entreprise avant son intervention, de constituer et compléter le dossier d’intervention ultérieure sur l’ouvrage.
Trois niveaux sont énoncés pour élaborer les mesures de sécurité et santé :
Une équipe de Maîtrise d’œuvre nécessite la présence d’un économiste, qu’il soit indépendant, faisant partie de l’agence d’architecture (fait rare), ou bien d’un Bureau d’étude technique tout corps d’états.
Il est la personne en charge du chiffrage du coût de la réalisation du projet architectural. Et ce, depuis la phase d’esquisse ou concours, jusqu’à la fin des travaux. Sa mission est très importante pour le Maitre d’ouvrage bien entendu, mais également pour toute l’équipe de Maitrise d’œuvre car l’économie peut être un vecteur non négligeable quant aux poursuites d’un projet : remise en question de la conception, des choix de réalisation technique, des matériaux… tout au long du déroulement de la mission.
Il doit anticiper les coûts de production et les faire évoluer en même temps que le projet, tout en étant le plus proche de la réalité possible. Cela permet d’avoir une maîtrise de la conception et de la réalisation architecturale.
Le Maître d’œuvre doit apporter une réponse architecturale, technique et économique au programme d’un marché. Il doit assurer l’exécution des travaux, assister le Maître d’œuvre dans les opérations de réception ainsi que pendant la période de garantie de parfait achèvement.
Il peut être :
tout en étant :
Dans le cadre d’un marché public, il est le responsable principal de l’ouvrage et remplit une fonction d’intérêt général dont il ne peut se démettre. Il peut être soumis à des obligations dépendamment des caractéristiques de l’ouvrage comme: le contrôle technique, le respect des règlements de sécurité et d’accessibilité, la coordination sécurité-protection de la santé, l’assurance dommage d’ouvrage.
Le Maître d’ouvrage est dépositaire de l’histoire du projet : étant ainsi à l’origine des remises en question au cour du processus de création et réalisation. Le maître d’ouvrage est la personne morale commanditaire de l’ouvrage.
L’Ordre des Architectes, en France, est un organisme de droit privé (personne morale, autonome financièrement) dépendant du Ministère de la Culture. Il a été fondé suite à la loi du 3 janvier 1977 dans le but de régir la profession. L’appartenance à l’Ordre est obligatoire pour tout architecte souhaitant exercer en son nom propre. Il s’assure de la protection du titre d’architecte ainsi que du respect du code des devoirs des architectes (règles et devoirs à suivre par les architectes membres envers leurs confrères, leurs clients, l’ordre lui-même).
Afin de pouvoir porter le titre d’architecte et pouvoir exercer son métier, il est indispensable pour le titulaire d’une qualification reconnue (un diplôme d’architecte DPLG par exemple) de s’inscrire à l’ordre. Pour cela, il verse à ce dernier une cotisation annuelle obligatoire dont le montant est fixé par le Conseil national. On dit alors qu’il s’agit d’un architecte membre de l’Ordre ou qu’il est inscrit au tableau régional. Un individu non membre ayant obtenu un diplôme d’architecture ne peut se prétendre architecte, il porte alors le titre de Titulaire d’un diplôme d’architecture.
L’architecture est déclarée métier d’utilité publique par le Ministère de la Culture. En d’autres termes, la raison d’être première de l’Ordre est donc la protection du titre d’Architecte. Il a également pour mission de soutenir l’architecte en cas d’aléa professionnel avec d’autres partis. Enfin, l’Ordre assure la promotion de l’architecture en organisant par exemple des expositions dans les Maisons de l’Architecture partout en France.
Fin 2013, plus de 29 830 architectes étaient inscrits au tableau de l’Ordre. Il est régi par 26 conseils régionaux et un conseil national. Les membres d’un conseil régional sont élus pour 6 ans par les adhérents de la région concernée ; chaque moitié d’un conseil est renouvelée tous les 3 ans. Le conseil national est également élu tous les 6 ans, par les membres des conseils régionaux ; là encore, chaque moitié du conseil est renouvelée tous les 3 ans. Il faut être ou avoir été membre d’un conseil régional pour prétendre à une élection au conseil national.
Pour plus d’informations : Site de l’Ordre des Architectes
Première étude réalisée lors de la phase d’avant projet par le maître d’oeuvre. Suite à une visite des lieux et une prise de connaissance approfondie du cahier des charges et des données juridiques et financières, le maître d’oeuvre établit une description précise des options retenues par le maître d’ouvrage. L’avant projet sommaire est un dossier qui présente sous forme de plans, de coupes et de perspectives les solutions proposées au maître d’ouvrage, ainsi que les dispositifs envisagés et une estimation du coût et de la durée du travaux. A ce stade, cette estimation ne peut être précise.
Première étude réalisée lors de la phase d’avant projet par le maître d’oeuvre. Suite à une visite des lieux et une prise de connaissance approfondie du cahier des charges et des données juridiques et financières, le maître d’oeuvre établit une description précise des options retenues par le maître d’ouvrage. L’avant projet sommaire est un dossier qui présente sous forme de plans, de coupes et de perspectives les solutions proposées au maître d’ouvrage, ainsi que les dispositifs envisagés et une estimation du coût et de la durée du travaux. A ce stade, cette estimation ne peut être précise.
Le dossier doit être envoyé en 4 exemplaires par lettre recommandée AR à la mairie dont dépend le terrain à construire. Dans une zone protégée (monument historique, site, réserve naturelle, parc national, etc.), des exemplaires en plus peuvent être requis.
La mairie délivre après acceptation un récépissé avec un numéro d’enregistrement qui indique à partir de quelle date les travaux peuvent commencer. Le dossier doit comporter un formulaire administratif (Cerfa n°13406*03 pour les maisons individuelles) de demande de permis de construire, une copie du cadastre, un plan masse et le plan des façades ; doivent également y figurer un dossier paysager incluant une photo du terrain, un plan de coupe, un dessin et une notice descriptive des travaux dans le but d’évaluer l’impact visuel du projet sur l’environnement qui l’entoure.
La notion d’emprise au sol est l’une des unités de surface administrative permettant d’identifier le régime applicable aux opérations de construction :
Pour l’essentiel, l’emprise au sol intéresse l’ensemble des ouvrages édifiés au-dessus du niveau du sol. Contrairement à la surface de plancher, l’emprise au sol tient compte des structures d’un ouvrage, notamment ses façades, ses parties non closes (c’est-à-dire ouvertes vers l’extérieur) et celles affectées au stationnement des véhicules. Attention toutefois, la projection verticale peut aussi être composée d’élément en saillie d’un bâtiment : ces éléments en saillie correspondent aux débords et surplombs. Ainsi, la surface située sous un surplomb constitue de l’emprise au sol, même lorsque la surface sous le surplomb ne fait pas l’objet d’aménagement spécifique. Il faut néanmoins souligner le fait que les éléments de modénature (décors en façade), tels que bandeaux et corniches et les simples débords de toiture sans élément de soutien ne sont pas à inclure à l’emprise au sol.
Attention également :
Suite à un entretien avec le maître d’ouvrage, le maître d’oeuvre réalise des esquisses de solutions qu’il souhaite présenter à ce dernier. Pour cela, il prend en compte les différents paramètres du projet tels que la pente du terrain, les règles d’urbanisme du lieu d’implantation, les contraintes financières. L’esquisse permet une première visualisation du projet. Plusieurs options envisageables peuvent être présentées lors de cette phase jusqu’à ce que le maître d’ouvrage les valide.
C’est la façon dont s’intégrera visuellement la future construction dans son environnement, qu’il s’agisse de la couleur de l’enduit, de la nature des volets et des menuiseries, de la couleur des tuiles, de la proportion des ouvertures, etc.
C’est la modélisation de l’insertion paysagère. Une perspective peut être intérieure ou extérieure.
Plans communément échelle 1/50. Ce sont ces plans qui sont transmis aux différents acteurs du chantier pour faire le chiffrage des ouvrages à réaliser pendant les travaux. Ces plans sont composés de vues en plan échelle 1/50, plans de coupe échelle 1/50, plans de façades échelle 1/50, plans de situation échelle 1/200 et de plans de masses échelle 1/200.
Aussi PCMI3, c’est la 3ème pièce obligatoire d’un permis de construire. Le plan de coupe présente une vue verticale de l’intérieur de la construction. Il précise l’implantation de celle-ci par rapport au profil du terrain naturel ainsi que sa forme et sa hauteur. Le plan de coupe représente le bâtiment sans sa façade, et laisse apparaître ses planchers et ses plafonds. Il sert à indiquer les cotes de tous les éléments visibles (dallage, hauteurs sous plafonds, planchers, toit) et à contrôler que les règles de hauteur de construction sont respectées. Il est obligatoire pour une demande de permis de construire.
Aussi PCMI5, c’est la 5ème pièce obligatoire pour un permis de construire, avec le plan de toiture. Le plan de façade montre l’élévation de la construction par rapport au terrain. On distingue la façade principale, la façade arrière, le pignon gauche et le pignon droit.
Le plan de toiture est indispensable pour tout projet architectural et se doit d’être correctement établi. A savoir qu’il existe différentes réglementations respecter suivant le type de toiture et suivant sa région d’implantation.
Il existe différents types de plan de toiture :
La surface habitable d’un logement est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Le volume habitable correspond au total des surfaces habitables ainsi définies multipliées par les hauteurs sous plafond.
La surface habitable ne doit pas être confondue avec le volume habitable. Mais leurs règles de calcul sont liées, puisque le volume habitable se calcule en multipliant la surface habitable par les hauteurs sous plafond. La surface habitable est exprimée en m², tandis que le volume habitable est calculé en m³.
Pour la surface habitable, on ne tient pas compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas et autres volumes vitrés, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 m.
Pour procéder à un calcul précis de votre surface habitable, il est conseillé de faire appel à un géomètre. En dehors du fait d’être obligé de mentionner la surface habitable dans les pré-contrats de vente de lots de copropriété, cette notion est également utile dans le cadre des dispositifs fiscaux d’aides aux investissements locatifs qui comportent souvent un plafond de loyer au mètre carré.
La surface de plancher (des constructions) est, en France, une unité de calcul des surfaces de constructions relative à la délivrance des permis de construire et des autres autorisations d’urbanisme. Cette notion est destinée à simplifier le calcul des surfaces prises en compte dans les permis de construire et autres autorisations d’urbanisme.
La surface plancher est égale à la somme des surfaces de plancher de chaque niveau clos et couvert, calculée à partir du nu intérieur des façades après déduction :
Le tableau de surface sert à compiler les données des différentes surfaces nécessaires à l’établissement en bonne et due forme d’un permis de construire.
La déclaration préalable est un acte administratif qui permet de vérifier que le projet de construction est bel et bien aux normes par rapport aux règles d’urbanisme en vigueur. Elle s’applique seulement aux travaux qui concernent de petites surfaces : une déclaration préalable sera demandée si les travaux rajoutent entre 5 et 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol. Il est possible de pousser cette limite de 20 à 40 m² si les travaux s’effectuent sur une maison déjà construite.
Attention toutefois, cette limite à 40 m² ne s’applique pas si le projet prévoit :
Une déclaration préalable est également demandée si :
Le formulaire Cerfa n°13703*03 est nécessaire à la constitution du dossier, pour construire ou faire des travaux sur une maison individuelle voire installer une clôture.
Le dépôt de la déclaration préalable se fait en envoyant le dossier en 2 exemplaires Des exemplaires supplémentaires peuvent être demandés si le projet doit se dérouler dans une zone protégée (monument historique, réserve naturelle, parc national, etc.).
La mairie dont dépend le terrain où doivent se tenir les travaux délivre généralement une réponse 1 mois après réception du dossier. Si la déclaration préalable est acceptée, le demandeur a alors 2 ans pour débuter les travaux ; passé ce délai, la déclaration n’est plus valable. Les travaux ne doivent pas non plus être interrompus pendant plus d’1 an. Dans le cas contraire, si la déclaration préalable est refusée, il est possible de porter réclamation à la mairie dans les 2 mois maximum qui suivent le refus. Si cela échoue, la dernière alternative est le tribunal administratif. Enfin, si la mairie n’a pas répondu par écrit au bout d’un mois, cela équivaut à une acceptation tacite de la réalisation du projet. Sur demande à la mairie, une attestation de non-opposition à la déclaration préalable peut être délivrée.
Le dossier doit être envoyé en 4 exemplaires par lettre recommandée AR à la mairie dont dépend le terrain à construire. Dans une zone protégée (monument historique, site, réserve naturelle, parc national, etc.), des exemplaires en plus peuvent être requis. La mairie délivre après acceptation un récépissé avec un numéro d’enregistrement qui indique à partir de quelle date les travaux peuvent commencer.
Le dossier doit comporter un formulaire administratif (Cerfa n°13406*03 pour les maisons individuelles) de demande de permis de construire, une copie du cadastre, un plan masse et le plan des façades ; doivent également y figurer un dossier paysager incluant une photo du terrain, un plan de coupe, un dessin et une notice descriptive des travaux dans le but d’évaluer l’impact visuel du projet sur l’environnement qui l’entoure.
Aussi PCMI4, c’est la 4ème des pièces obligatoires d’un permis de construire. La notice descriptive doit mentionner le terrain et ses caractéristiques, sa situation (en ville ou à la campagne) et la végétation présente sur place. Il convient ensuite de décrire le projet de construction lui-même ; il est bon de mettre en exergue ses points communs avec les bâtiments alentours, ainsi que d’expliquer les choix architecturaux et des matériaux. Comme le montre l’exemple ci-dessous, la notice descriptive doit cependant rester assez brève et ne pas trop s’appesantir sur les détails.
Aussi PCMI1, c’est la 1ère pièce obligatoire pour un permis de construire. Le plan de situation est créé à partir d’une partie de carte IGN, d’un plan de ville ou d’un plan cadastral. L’échelle d’un plan de situation peut aller d’ 1/5000e à 1/25000e. Comme son nom l’indique, on doit y retrouver un repère représentant le terrain, le nom de la commune et l’orientation géographique.
Aussi PCMI2, c’est la 2ème pièce obligatoire pour un permis de construire. Le plan de masse indique la zone d’implantation du bâtiment à construire, dans les limites du terrain. Il précise, entre autres, le nom du propriétaire, la superficie, l’orientation géographique, les cotes d’implantation et de niveaux mais aussi les réseaux de gaz, d’électricité, de téléphone, d’alimentation en eau et d’évacuations des eaux pluviales et usées.
Aussi PCMI3, c’est la 3ème pièce obligatoire d’un permis de construire. Le plan de coupe présente une vue verticale de l’intérieur de la construction. Il précise l’implantation de celle-ci par rapport au profil du terrain naturel ainsi que sa forme et sa hauteur. Le plan de coupe représente le bâtiment sans sa façade, et laisse apparaître ses planchers et ses plafonds. Il sert à indiquer les cotes de tous les éléments visibles (dallage, hauteurs sous plafonds, planchers, toit) et à contrôler que les règles de hauteur de construction sont respectées. Il est obligatoire pour une demande de permis de construire.
Aussi PCMI4, c’est la 4ème des pièces obligatoires d’un permis de construire. La notice descriptive doit mentionner le terrain et ses caractéristiques, sa situation (en ville ou à la campagne) et la végétation présente sur place. Il convient ensuite de décrire le projet de construction lui-même ; il est bon de mettre en exergue ses points communs avec les bâtiments alentours, ainsi que d’expliquer les choix architecturaux et des matériaux. Comme le montre l’exemple ci-dessous, la notice descriptive doit cependant rester assez brève et ne pas trop s’appesantir sur les détails.
Aussi PCMI5, c’est la 5ème pièce obligatoire pour un permis de construire, avec le plan de toiture. Le plan de façade montre l’élévation de la construction par rapport au terrain. On distingue la façade principale, la façade arrière, le pignon gauche et le pignon droit.
Aussi PCMI6, une insertion graphique indique la façon dont s’intègrera visuellement la construction dans son environnement une fois achevée.
Le PCMI7 fait partie des pièces constituant la demande de permis de construire. Il s’agit d’une photo du terrain dans ses proches alentours.
Le PCMI8 fait partie des pièces constituant la demande de permis de construire. Il s’agit d’une photo lointaine du terrain dans son environnement.
Souvent abrégé en « PLU », un plan local d’urbanisme est un document administratif d’urbanisme qui concerne une commune ou un ensemble de communes ; dans ce dernier cas on l’appellera PLUi, pour plan d’urbanisme intercommunal.
Un PLU régit le projet d’urbanisme et d’aménagement du territoire concerné, à l’exception des zones sous le coup d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur, et en détermine les règles d’utilisation du sol. Il est donc nécessaire d’en prendre connaissance lors de la réalisation d’un permis de construire.
Pour plus d’informations : Plan local d’urbanisme, Ministère de la cohésion des territoires.
L’assistance pour la passation des contrats de travaux (ACT) est une phase transitoire permettant le passage de la phase de conception à celle des travaux. Elle permet de formaliser tout ce dont il a été question lors des études d’avant projet définitif (APD) dans un dossier de consultation (DCE) destiné aux entreprises souhaitant répondre à l’appel d’offres.
Ces derniers proposent ensuite une offre que le maître d’ouvrage évalue. Une analyse économique est réalisée pour déterminer la meilleure offre en terme de qualité-prix et ainsi retenir les entreprises les plus intéressantes. La mission de l’ACT se finalise par les dernières mises au point nécessaires pour une bonne passation des contrats de travaux.
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La direction de l’exécution du contrat des travaux est une prestation qui a lieu une fois que la passation des contrats de travaux a été effectuée entre le maître d’ouvrage et les entreprises.
Elle permet une assistance du maître d’ouvrage durant la période des travaux pour ce qui est notamment :
Une étude d’exécution est un dossier permettant aux intervenants de réaliser l’ouvrage. Elle comprend entre autres :
Les études d’exécution peuvent être réalisées soit seulement par le maître d’oeuvre, soit en partie par le maître d’oeuvre et en partie par les entreprises de certains lots, soit seulement par les entreprises. Dans le cas où les entreprises seraient mêlées au travail de l’étude d’exécution, il tient au maître d’oeuvre de réaliser l’étude de synthèse et de délivrer son visa à ces derniers.
La mission OPC (Ordonnancement, Pilotage et Coordination) débute en même temps que le commencement des travaux et se termine lors de la phase de réception et a pour objectif la gestion des différentes étapes d’un chantier avec pour priorité l’harmonisation, autant dans le temps que dans l’espace, des différentes interventions. Elle est reglementée par la loi MOP. Généralement, les architectes font appel à un pilote OPC pour effectuer cette tâche sur leur chantier car il s’agit d’un travail à temps plein nécessitant une très bonne organisation et un parfait sens de la gestion.
La préparation d’un chantier est la période au cours de laquelle les différents intervenants s’organisent ensemble et indépendamment pour le bon déroulement de toute la période de construction. Elle est ponctuée de plusieurs réunions réunissant tous les responsables de chaque corps de métier retenus pour travailler sur le chantier, le maître d’ouvrage, le maître d’oeuvre, le coordonnateur OPC, le coordonnateur SPS, le responsable du bureau de contrôle.
Cette période permet la préparation des plannings de chaque intervenant sur le chantier, de l’équipement nécessaire sur le site ainsi que la durée de son utilité. L’installation de nombreux éléments sur le chantier pour le préparer auront lieu pendant cette période. Elle permet aussi au maître d’oeuvre de récupérer les divers dossiers demandés aux intervenants afin que tout soit en règle pour le bon commencement des travaux.
Les réunions de chantier ponctuent de manière fréquente (généralement une fois par semaine) la phase de construction du chantier. Elles sont primordiales pour le bon déroulement des travaux puisqu’elles permettent de pointer les problèmes, de chercher des solutions pour y remédier et surtout de suivre l’avancement des divers corps de métier en place sur le site. Ainsi quand la mission d’un corps de métiers se termine ou est sur le point de se terminer, le maître d’oeuvre qui préside ces réunions peut contacter l’entreprise suivante à faire venir sur site.
La gestion d’un chantier est primordiale pour le bon déroulement de la construction de l’ouvrage, non seulement pour des raisons de sécurité des intervenants et des usagers du site mais également pour optimiser le travail en organisant un planning des tâches ainsi que leur délai et si certaines tâches peuvent être effectuées simultanément. Il est essentiel de prévoir toutes les opérations nécessaires avant, pendant, et après le chantier tels que les moyens humains et matériels, les interventions de nettoyage, de ramassage des ordures, de sécurisation, de réparation et de maintenance du matériel, de suivi de la comptabilité.
La réception du chantier marque la fin du chantier et de la mission du maître d’oeuvre le commanditaire devient alors propriétaire de l’ouvrage. Il décharge également les entreprises de leurs engagements. Elle se concrétise par une réunion au cours de laquelle le maître d’ouvrage, le maître d’oeuvre et les entreprises examinent l’ouvrage et constatent son état. S’il n’y a pas de réserves à établir, la réunion se termine par un procès verbal à signer par tous.
Réalisée par un expert, cette étude permet d’établir un renseignement sur l’état général de la structure en place. Généralement réalisée lorsqu’il s’agit de travaux de conservation ou de restauration du patrimoine, elle peut également être établie sur un terrain pour une construction neuve. Il s’agit d’une forme d’état des lieux listant les différentes techniques employées, les matériaux utilisées, leur résistance, les défauts éventuels. L’objectif étant de concevoir le projet en fonction de ses renseignements, elle permet d’estimer la faisabilité de l’initiative en les confrontant aux normes en vigueur.
La déontologie professionnelle des architectes s’exprime dans un code des devoirs établi en 1980 suite à la loi de 1977. Toute violation de ce règlement de la part d’un professionnel est répréhensible par l’ordre des architectes.
Ce code définit clairement le rôle de l’architecte et fixe les règles en ce qui concerne :
La construction BBC est un label associé à un bâtiment dont la consommation courante en énergie est réduite de 20% par rapport à la consommation habituelle d’un bâtiment standard. Pour se voir attribuer ce titre, il y a des bases à respecter.
Une conception bioclimatique est une bonne solution. Il s’agit d’une réflexion notamment sur l’orientation de l’ouvrage ainsi que sur l’emplacement et le type des ouvertures afin de profiter d’un apport de chaleur et de lumière naturelle maximum. Si à cela s’ajoutent une bonne isolation thermique, une étanchéité à l’air, un mode de chauffage adapté et une parfaite performance des équipements techniques, l’objectif de la construction « énergétique » sera atteinte sans problème.
Il s’agit d’une certification attribuée aux constructions dont les effets sont le moins nuisibles possible sur l’environnement. Il ne s’agit pas seulement que l’ouvrage soit sain de l’extérieur mais aussi qu’il soit pur pour les utilisateurs de l’intérieur. Cette certification se préoccupe réellement des questions liées à la santé par le biais, entre autre, de la qualité de l’air et du choix des matériaux et cherche à faire le plus d’économie possible en termes d’énergie et de consommation d’eau.
Le contrat de construction de maison individuelle (CCMI) est un accord écrit passé entre le constructeur et le maître d’ouvrage. Est appelé constructeur toute personne chargée de la construction d’un bien.
Il existe deux types de contrat CMI:
Ce contrat implique que le constructeur se charge des travaux de chantier. Il garantit un grand nombre d’éléments tels que le respect des délais, du coût et du parfait achèvement de l’ouvrage. Par le biais de ce contrat, le constructeur s’engage également à payer les sous-traitant et à rembourser tout dommage technique et matériel produit au cours des 10 ans suivant la fin du chantier (garantie décennale) puisqu’en produisant ce contrat il garantit également un bon fonctionnement de l’ouvrage.
Le contrat CMI est obligatoire dès lors qu’il s’agit d’une construction d’immeuble dont au moins une partie sert d’habitation et comportant au maximum deux logements.
La loi MOP, décrétée en 1985, établit un lien entre une maîtrise d’ouvrage publique et un maître d’oeuvre privé. Ainsi, le maître d’ouvrage peut être l’Etat, un établissement public, une collectivité territoriale ou quelques organismes privés mentionnés dans le code de la sécurité sociale ou le code de la construction et de l’habitation.
La loi de Maîtrise d’Ouvrage Publique énumère les conditions pour obtenir un ouvrage public de qualité. Elle décrit le rôle du maître d’ouvrage ainsi que ses responsabilités avec précision. Elle fait également état de la mission du maître d’oeuvre et détaille les différentes règles liées au bon déroulement de la procédure (règles de passation des contrats, exigence d’un contrat d’assurance pour tous les intervenants sur le chantier…).
La loi 77, mise en place le 3 Janvier 1977, est un texte relatant les conditions et les modalités d’exercice de la profession d’architecte. Elle impose, entre autre, aux individus ayant pour ambition d’entreprendre des travaux dépendant d’une autorisation de construire (plus de 150m2) de faire appel à un architecte. Elle décrit les éléments devant figurer dans un dossier de projet architectural. Elle détaille le rôle du conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) et expose l’organisation ainsi que le fonctionnement de l’ordre des architectes.
Souvent abrégé en « PLU », un plan local d’urbanisme est un document administratif d’urbanisme qui concerne une commune ou un ensemble de communes ; dans ce dernier cas on l’appellera PLUi, pour plan d’urbanisme intercommunal.
Un PLU régit le projet d’urbanisme et d’aménagement du territoire concerné, à l’exception des zones sous le coup d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur, et en détermine les règles d’utilisation du sol. Il est donc nécessaire d’en prendre connaissance lors de la réalisation d’un permis de construire.
Pour plus d’informations : Plan local d’urbanisme, Ministère de la cohésion des territoires.
La réglementation thermique 2005 est régie par le code la construction et de l’habitation (articles L. 111-9, R. 111-6 et R. 111-20). Elle s’applique aux bâtiments résidentiels et tertiaires neufs (sauf exception). Cette réglementation découle des accords de Rio et de Kyoto, qui visent à limiter les émissions de gaz à effet de serre. La réglementation, elle, encadre la consommation en énergie des bâtiments neufs. La RT 2005 vise donc particulièrement les économies d’énergie ; elle préconise par l’exemple l’utilisation de matériaux d’isolation ayant un faible taux de déperdition de chaleur et bien sûr avoir le plus possible recours aux énergies renouvelables.
La réglementation thermique 2012 découle du Grenelle de l’environnement. Elle introduit le label BBC « Bâtiments Basse Consommation » qui doit maintenant être la norme de toute nouvelle maison individuelle.
Trois indices sont pris en compte pour l’obtention de ce label :
Tout savoir sur la RT 2012 >> Comprendre la réglementation RT-2012
A l’instar des architectes, la profession de géomètre expert est très réglementée par la loi (en l’occurrence, loi du 7 mai 1946 en France). Pour pouvoir se dire géomètre expert il faut avoir un diplôme d’ingénieur bac+5 ou un diplôme de géomètre expert foncier DPLG et être inscrit au tableau de l’ordre. Le respect de la déontologie, des formations continues, de l’assurance et de la clarté du prix des prestations sont également des conditions sine qua non à l’exercice de la profession de géomètre expert.
Au-delà de ça, le géomètre expert peut se charger de nombreuses missions : il est ainsi le seul à être habilité à fixer la limite des biens fonciers. Dans le cadre d’un projet de maison individuelle, le géomètre expert peut évaluer les possibilités de construction sur un terrain donné, réaliser un permis de construire, avoir la qualité de maître d’ouvrage, ou encore mesurer la superficie d’un terrain ou d’une maison.
Attention néanmoins à ne pas confondre géomètre expert, technicien géomètre, géomètre topographe, etc. Ce sont des professions assimilées mais pas avec des niveaux différents. Seul le géomètre expert est habilité à fixer les limites des biens fonciers.
L’implantation va en quelque sorte définir la forme du projet selon les contraintes d’un terrain donné : Des contraintes naturelles. Sur un terrain en pente par exemple, il sera difficile de construire une maison de plain-pied, on optera donc pour une construction 2 niveaux pour s’adapter à la dite pente. Des contraintes techniques comme par exemple le PLU. Des contraintes esthétiques comme l’insertion paysagère de la future construction.
Dans l’optique de la construction d’une maison individuelle, le terrain est la parcelle terre dont vous êtes propriétaire ou dont vous avez la promesse de vente sur laquelle vous allez bâtir votre future habitation. L’étude préalable du terrain est indispensable et obligatoire dans le cadre de la constitution d’un permis de construire ; c’est fréquemment un architecte qui s’en chargera et qui ensuite transposera ensuite les données recueillies en différents plans.
La garantie décennale est la garantie que le constructeur souscrit envers son client et qui couvre ce dernier de certains dommages susceptibles de frapper la construction durant une période de 10 ans (comme son nom l’indique) à partir de la réception des travaux (étape lors de laquelle, une fois le chantier achevé, on vérifie la bonne exécution des travaux par le constructeur de la maison).
Pour plus d’informations : Garanties après la réception des travaux
Aussi appelée assurance construction dommages ouvrage, elle doit obligatoirement être souscrite par la personne qui fait construire (une maison individuelle ou autre) de façon à être couvert face à certain potentiels dommages du bâtiment.
Elle va de pair avec la garantie décennale et comme cette dernière court sur une durée de 10 ans, à la différence qu’elle prend effet un an après réception des travaux. 2 choses importantes à savoir : l’assurance dommages ouvrage doit être souscrite AVANT le début des travaux.
Enfin, quel que soit l’assureur, la loi lui interdit de vous la refuser.
Pour plus d’informations : Assurance construction dommages-ouvrage
C’est une dalle de béton d’une douzaine de centimètres d’épaisseur dont la surface est lisse, de façon à ce qu’il soit possible de poser le revêtement de sol et les cloisons de la maison ; le dallage terre-plein sert en quelque sorte de plancher ou d’assise. Cela permet de d’opter soit pour des murs de façade désolidarisés (pour éviter que la maison ne s’affaisse) ou liés, en fonction du terrain.
Le dallage terre-plein intègre également les couches d’isolation thermique et de protection contre l’humidité. En plus d’être assez simple à réaliser, c’est une pratique peu coûteuse pour que la maison s’adapte à son terrain.
Une dalle de béton est une surface horizontale faite de béton armé (béton coulé sur du treillis soudé). Elle peut servir de plancher, de plafond, de terrasse ou de dallage extérieur.
Les fondations sont un ouvrage d’architecture sur lesquelles repose un bâtiment. Elles assurent la répartition et la transmission des charges dans le sol. Elles empêchent également les infiltrations et la maison qui est construite au-dessus de se tasser.
Selon les charges et les tassements potentiels, l’architecte pourra choisir entre 3 types de fondations différents :
Une maison sur pilotis, généralement construite en bois, est surélevée par rapport au sol par des piliers en bétons ou, de manière plus traditionnelle, par des pilotis en bois. C’est un type de maisons individuelles qu’on l’on retrouve au bord de l’eau, ou lorsque la configuration du terrain ne se prête pas au choix de fondations, de vide sanitaire ou de dallage terre-plein conventionnels (pentes par exemple).
Cette technique présente l’avantage d’être plus économique que celles citées précédemment. De plus, cela permet une bonne ventilation naturelle ainsi qu’une protection contre les remontées d’humidité. Toutefois une bonne isolation est indispensable à cause du manque d’inertie de la maison pour garantir le confort des occupants à l’intérieur. Enfin, d’un point de vue plus pratique, l’accès à la maison nécessite forcément une rampe ou un escalier.
C’est un plancher supporté par une dalle de béton. Des hourdis comblent l’espace entre les poutrelles. Ces hourdis vont servir de coffrage à la dalle de compression qui va être coulée sur eux. Les hourdis peuvent être faits de béton de gravillons, de terre cuite ou de polystyrène, ce dernier permettant à la fois une meilleure isolation thermique et contre l’humidité ainsi qu’une facilité de pose ; en conséquence, on préférera des hourdis en polystyrène pour un plancher situé au-dessus d’une cave ou d’un vide sanitaire.
On parle de maison construite sur vide sanitaire, ce qui s’oppose au dallage terre-plein qui est une sorte de plancher sur le sol ; le vide sanitaire est un espace vide entre le sol et le plancher du rez-de-chaussée. Ce n’est évidemment envisageable que dans le cas d’une maison sans sous-sol ni construite sur un terrain en pente.
Un vide sanitaire peut s’avérer très pratique s’il faut effectuer des travaux d’entretien sous la maison, passer des canalisations, de plus l’espace entre le sol et le plancher permet à l’eau de s’évacuer plus rapidement, protégeant donc la maison des inondations.
Au niveau de la structure elle-même, cela rend la maison moins sensible aux tassements de terrain. Enfin cela évite des travaux de terrassement et donc de déplacer de grandes quantités de terre, ce qui en fait une solution assez écologique. Dernièrement, il faut tout de même s’assurer que le vide sanitaire est bien ventilé et protégé contre les rongeurs.
L’aérothermie est actuellement le système de chauffage le plus performant du marché. Contrairement à la géothermie, où la chaleur est extraite du sol, elle est ici extraite de l’air extérieur.
Le système ressemble à un climatiseur inversé, avec une pompe à chaleur qui aspire l’air extérieur avant de le réchauffer puis de l’envoyer à l’intérieur de la maison ; c’est le système air/air.
Avantage, l’été on peut inverser le processus pour avoir de l’air frais. A côté de ça, il existe aussi le système air/eau : l’air chauffé par la pompe à chaleur est dirigé vers un système de chauffage conventionnel. Il est donc très facile de l’adapter dans une maison qui disposait d’une chaudière traditionnelle. Malgré des économies sur la facture énergétique qui peuvent aller jusqu’à 70% et des crédits d’impôts, un appoint électrique coûteux sera nécessaire en cas d’hiver rigoureux.
La géothermie tire la chaleur de la terre grâce à une pompe à chaleur adaptée et des capteurs enfouis plus ou moins profondément dans le sol. La pompe à chaleur est reliée soit aux radiateurs, soit au plancher chauffant le cas échéant.
A l’instar de l’aérothermie, cette technique permet de diviser la facture énergétique par 4 et de disposer d’un crédit d’impôts.
L’installation du système de captage, elle, peut représenter un investissement ; il en existe 3 types :
Le plancher chauffant est un type de chauffage par le sol. Il a l’avantage de s’adapter à toutes les formes d’énergie (aérothermie eau-eau, géothermie, fioul, gaz, électrique, solaire…).
On parle actuellement de planchers basse température : la dalle de béton emmagasine la chaleur et la restitue par rayonnement ; le plancher ne chauffe que la matière, pas l’air. Il existe également d’autres sortes de planchers chauffants, tels que les planchers dalle à sec faits d’une dalle de polystyrène recouverte d’aluminium, ou encore les planchers chauffant-rafraîchissants basse température qui, en été, sont irrigués par de l’eau froide.
Une pompe à chaleur est un appareil thermodynamique qui convoie la chaleur depuis un émetteur (ou milieu froid) à un endroit à chauffer. La chaleur est captée dans le sol ou dans l’air ; une pompe à chaleur peut également marcher au gaz naturel. Un fluide dit frigorigène coule dans les circuits et permet la régulation de la température. Les pompes à chaleur sont généralement utilisées pour des maisons chauffées à la géothermie ou à l’aérothermie.
Une douche à l’italienne est une douche de plain-pied, ce qui signifie qu’elle est au même niveau que le reste du sol de la salle d’eau ; le revêtement est également le même. Une pente presque imperceptible mène à la bonde ou à la canivelle d’évacuation de l’eau. Le siphon et la canalisation d’évacuation doivent être encastrés dans le plancher et l’étanchéité assurée par une feuille de matériau synthétique posée sur la chape du plancher.
En savoir plus : Douche à l’italienne, quel revêtement choisir?
Dans une maison, une salle d’eau est une pièce consacrée à l’hygiène corporelle ; sémantiquement, la différence avec une salle de bain est le fait que cette dernière contient une baignoire et non une cabine de douche ou une douche à l’italienne.
En savoir plus :
Le plan électrique d’un bâtiment communique graphiquement l’emplacement des différents dispositifs électriques. Il est à noter que les prises de courants peuvent varier en fonction de l’équipement à brancher. A chaque type de dispositif (prise standard, interrupteur, prise pour lave linge, prise pour four…) correspond un symbole graphique sur le plan. Il est important d’établir un bon pronostique de l’emplacement des éléments électriques en respectant les normes en vigueur. Par exemple, dans les pièces d’eau, une distance de sécurité est à prévoir entre les prises et les équipements sanitaires.
Une charpente classique est une armature constituée de nombreuses pièces de bois et/ou de métal servant à poser et soutenir la toiture d’un bâtiment. Les charpentes métalliques sont toutefois rares en ce qui concerne les maisons individuelles, on les retrouvera surtout dans les bâtiments industriels. Les charpentes dites industrielles sont constituées d’éléments de bois et de métal normés. Leur principe est de transmettre la charge de la toiture aux murs porteurs du bâtiment concerné ; elles permettent donc de facilement construire des toitures bien plus grandes et de toutes formes possibles. Elles sont de plus très légères et aisées à mettre en place.
La couverture, ou couvert, d’un bâtiment réfère aux matériaux utilisés pour le recouvrir et ainsi le protéger des aléas climatiques (pluie, poussière, vent, neige, grêle…), aux systèmes d’évacuation des eaux de pluviales et à la ventilation des sous-toitures. La toiture n’est donc pas la seule concernée par la couverture, les murs le sont aussi. La couverture est effectuée par un couvreur.
En outre, le choix des matériaux et des techniques utilisés sont strictement réglementés par les Documents Techniques Unifiés. Différents critères sont pris en compte comme la zone climatique dans laquelle se situe la maison en question (zone 1, 2 ou 3) et l’emplacement par rapport à l’environnement (site protégé, site normal, site exposé).
En architecture, la zinguerie désigne l’art et les techniques de protection, d’ornements et de couverture en zinc. Le terme désigne également les éléments métalliques qui servent à évacuer les eaux pluviales et à assurer l’étanchéité entre la couverture et le gros-œuvre. Alors que les éléments dont il est question sont posés sur la maison par le couvreur, ils sont fabriqués par un zingueur.