Étude de faisabilité : comment s’assurer que votre extension est réalisable ?

 

Vous rêvez de vous lancer dans la construction d’une extension de votre logement ? Il est avant tout essentiel d’en vérifier la faisabilité.

Les contraintes règlementaires

Les règles à suivre pour une extension

 

Agrandir son espace de vie sans avoir à déménager est un projet alléchant qui doit néanmoins respecter quelques règlementations, première étape de l’étude de faisabilité à ne pas minimiser pour éviter les complications administratives et juridiques. Pour dissiper tout doute sur la faisabilité ou non de votre projet, n’hésitez pas à consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre mairie, consultable en ligne ou sur place en fonction des communes. Ce dernier assure la cohérence architecturale de la zone dans laquelle vous vivez, il délimite chaque terrain selon l’usage : urbain, agricole, naturel… Si votre extension respecte les limites de votre propriété c’est que vous êtes dans une zone de construction, vous ne rencontrerez pas de soucis à ce niveau. En revanche prêtez attention au Coefficient d’Occupation des Sols (COS) : il limite la surface maximale de construction par rapport à la taille de votre parcelle. Supprimé dans certaines communes, renseignez-vous sur sa potentielle application dans votre zone.

Demande d’autorisation d’urbanisme

 

Pour un projet d’extension, vous devrez envoyer une demande d’autorisation d’urbanisme à votre mairie. Il en existe deux différentes, le permis de construire ou la déclaration préalable de travaux. Quel dossier devez-vous envoyer ?

• Une déclaration préalable de travaux : si votre extension n’excède pas 20 mètres carrés en zone non urbaine, ou jusqu’à 40 mètres carrés en zone urbaine sous certaines conditions.
• Un permis de construire : pour les extensions dépassant ces seuils ou modifiant significativement l’aspect extérieur de votre maison.

Les autres règlementations

 

Enfin, d’autres règlementations doivent être respectées pour une extension. Par exemple, si vous vivez dans une zone protégée (réserve naturelle, quartiers historiques, abords de monuments..) votre dossier sera envoyé aux Architectes des Bâtiments de France (ABF) et le délai d’instruction avant de recevoir une réponse à votre demande d’autorisation d’urbanisme sera rallongé. Enfin, n’oubliez pas que votre extension doit respecter les règles des droits des tiers : les servitudes de passage ou d’entretien, les servitudes de vue (distance minimale avec vos voisins) et les règles de hauteur (hauteur maximale).

Faisabilité de l’extension

Les aspects techniques

 

Analyser les caractéristiques de votre terrain vous fera gagner du temps lors du chantier. Une étude géotechnique peut parfois être nécessaire pour analyser les spécificités de votre sol et adapter votre projet : sol instable, inclinaison particulière, problèmes de drainage… La solidité de vos fondations existantes est également à vérifier, surtout si vous comptez rajouter un étage. Votre extension doit pouvoir être raccordée dans les normes aux réseaux d’électricité et d’assainissement, et vous devez également penser aux règlementations environnementales en matière d’isolation. Comme vous le voyez, de nombreux aspects sont à prendre en compte, n’hésitez pas à faire appel à un architecte professionnel qui s’occupera des aspects techniques dans votre projet.

Faire appel à un professionnel

 

Des choix techniques de construction aux goûts esthétiques, en passant par le respect des normes, l’architecte sera votre meilleur allié pour décider avec vous de l’orientation de votre projet. Pour une extension, l’architecte est tout désigné pour faire de votre chantier une réussite sans problèmes. Pour trouver le meilleur architecte, en respectant votre budget, faites appel à Archionline. Archionline vous propose son annuaire d’architectes qualifiés en vous conseillant en fonction de votre projet. C’est l’assurance d’être assisté de A à Z pour que vos chantiers se passent sans accrocs et que votre projet de rêve soit réalisé le plus fidèlement possible.

Prévoir et respecter son budget

 

Pour vous donner une idée du coût total de vos travaux, n’oubliez pas d’y inclure les éléments suivants :

• L’étude de faisabilité (géotechnique, structure, réseaux) : entre 1 000 et 3 000 euros selon la complexité.
• Honoraires d’un architecte : environ 8 à 15% du coût total des travaux.
• Frais administratifs : dépôt du permis de construire ou déclaration préalable, taxe d’aménagement.

Le gros œuvre quant à lui dépendra de la nature de vos travaux, les données suivantes sont donc des approximations :
• Terrassements et fondations : selon la nature du terrain (pente, drainage..), de 100 à 300 euros le mètre carré.
• Structure et gros œuvre : murs, charpente, toiture, fenêtres… entre 800 et 1500 euros le mètre carré, en fonction des matériaux notamment.
• Isolation et finitions : isolation thermique, revêtements et peinture, entre 200 et 500 euros le mètre carré.

Pour un guide plus complet sur les prix, consultez cet article. Enfin, n’oubliez pas de prévoir une marge de sécurité importante dans votre budget : sur un chantier les retards et les imprévus coûteux sont courants !

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