Son rôle est de vérifier la conformité de votre projet avec les règlementations en vigueur, mais également de prévoir un budget et analyser votre terrain pour éviter les surprises !
L’étude préalable est composée de plusieurs aspects qui visent à analyser en profondeur les différents paramètres d’un projet avant son démarrage. Cette démarche repose donc sur plusieurs dimensions :
• Une approche réglementaire : l’étude préalable examine les lois, normes et règlements applicables au projet, qu’il s’agisse de normes environnementales, de règles d’urbanisme ou encore de critères spécifiques à un secteur d’activité (construction, industrie, services, etc.). Elle permet de s’assurer que toutes les obligations légales soient respectées, évitant ainsi d’éventuelles sanctions ou retards liés à une non-conformité.
• Un diagnostic technique : il s’agit d’évaluer les contraintes techniques du projet. Cela inclut, par exemple, l’analyse des terrains pour un projet immobilier, les matériaux à privilégier, la composition des sols. Cette phase permet d’anticiper les défis et de proposer des solutions adaptées.
• Mise à plat du budget et des sources de financement : pour le commanditaire il s’agit de prévoir si son projet est rentable à court ou moyen terme (augmentation de la valeur du bien par exemple), mais aussi de faire un budget précis en incluant toutes les aides auquel il a le droit.
Avant de vous lancer dans des travaux, en fonction de leur nature, vous devrez constituer un dossier de demande d’autorisation d’urbanisme. Une étude préalable de faisabilité vous permet d’identifier quelles sont les règlementations spécifiques qui s’appliquent à votre projet, et vous permettra d’éviter toute complication juridique. Par ailleurs, l’étude préalable permet d’anticiper les risques liés au projet, comme un sol trop meuble, friable ou pentu. C’est donc le moment de prévoir des solutions et des ajustements pour éviter que le chantier ne prenne du retard et ne soit plus coûteux.
La première étape d’une étude préalable sera d’identifier quelle demande d’autorisation d’urbanisme vous concerne. Quelle que soit la nature de vos travaux vous devrez sûrement en envoyer une à votre mairie : extension, ravalement de façade, toiture, construction, piscine… Il existe deux différentes demandes d’autorisation d’urbanisme, le permis de construire ou la déclaration préalable de travaux. Quel dossier devez-vous envoyer ?
• Une déclaration préalable de travaux : c’est une autorisation simplifiée qui concerne les travaux de petite ampleur. Vous devrez envoyer un dossier en cas de modification de l’aspect extérieur d’une construction existante (ravalement de façade ou changement de portes dans une zone protégée), de création de petites surfaces (extension ou annexe de moins de 20m carrés, installation d’une piscine entre 10 et 100m carrés).
• Un permis de construire : c’est une autorisation plus complexe pour les extensions dépassant ces seuils ou modifiant significativement l’aspect extérieur de votre maison (surélévation, extension, façade). Vous devrez déposer un dossier, dont le traitement sera plus long, lors d’une construction de maisons individuelles, de tout autre bâtiment de plus de 20m carrés ou d’une piscine couverte.
Une fois le cadre réglementaire défini dans votre étude préalable, il est temps d’évaluer si le projet est réalisable d’un point de vue pratique et économique. Chaque terrain possède ses caractéristiques : nature du sol, structures existantes, état des réseaux et raccordements. L’analyse technique doit être approfondie, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels pour cette étape cruciale. En effet, chaque contrainte technique peut engendrer des surcoûts dans le budget total (renforcer les fondations, adaptation des réseaux, isolation…), qu’il vaut mieux prévoir le plus tôt possible pour les intégrer au budget de votre étude préalable.
Dans l’étude préalable enfin, vous devez inclure un budget qui prévoit les moindres dépenses de la conception aux finitions. Pour maîtriser votre budget, demandez plusieurs devis auprès de professionnels afin de les comparer. Vérifiez que tous les postes de dépenses soient inclus (matériaux, main-d’œuvre, garanties), et privilégiez des artisans ou entreprises bénéficiant de la certification RGE pour percevoir des aides de l’État pour financer vos travaux. Faites appel à Archionline pour trouver les artisans les plus qualifiés et les mieux adaptés à votre projet, qui vous accompagneront de A à Z.
Outre les dépenses à prévoir, n’oubliez pas de cerner toutes les sources de financement qui s’offrent à vous : l’épargne personnelle, le prêt travaux (adapté aux montants inférieurs à 75 000 euros il se rembourse généralement en 5 à 10 ans), les aides et subventions pour vos travaux d’amélioration énergétique (MaPrimeRénov’, TVA réduite..). Enfin, essayez d’estimer si vos travaux sont rentables. En effet, des travaux utiles peuvent également augmenter significativement la valeur de votre bien immobilier : comparez le coût total de vos travaux à la hausse estimée de votre bien, prenez également en compte les économies d’énergie si vous réalisez des travaux d’isolation.
J'obtiens mon devis gratuit