La tiny house, traduit en français par micromaison, est un mouvement architectural et social prônant la simplicité par l’habitation de petites maisons, qui peuvent être sur fondation ou sur roues. La surface de ces tiny house est comprise généralement entre 10 et 45 mètres carrés. A mi-chemin entre la roulotte et la maison tout confort, la micromaison est majoritairement construite sur la base d’une ossature bois et montée sur une remorque permettant ainsi son tractage par un véhicule de tourisme.
Au-delà du sentiment de liberté et de l’expérience de vie unique, les micromaisons présentent de nombreux avantages.
Le premier avantage est d’ordre économique. En effet, le prix au mètre carré est moins élevé qu’une habitation ou qu’une extension de maison. Par ailleurs, si vous n’êtes pas propriétaire du terrain, vous n’aurez ni taxe foncière ni taxe d’habitation à régler. En choisissant ce mode de vie minimaliste, vous limitez également vos achats au strict nécessaire.
La tiny house affiche également de nombreux avantages écologiques. Sa fabrication implique une empreinte écologique très faible. En étant posée sur remorque, la maison miniature permet de respecter la perméabilité du sol. En complément, sa consommation d’énergie est très faible et parvient en grande partie d’énergie renouvelable ou en tout cas respectueuse de l’environnement.
Plus confortable qu’une caravane ou qu’un camping-car, la tiny house présente également une meilleure isolation thermique et phonique.
Alors conquis ? Voyons maintenant les critères à prendre en compte pour choisir la tiny house de vos rêves.
Avant de vous lancer dans la construction, ou d’acheter, une tiny house, il convient de se poser plusieurs questions dont les réponses seront déterminantes pour la suite de votre projet. En effet, plusieurs facteurs sont à prendre en compte lors de la conception de votre tiny house. La capacité d’accueil, les matériaux utilisés ou encore l’électroménager souhaité influeront irrémédiablement sur le prix final.
Prévue pour accueillir entre une et quatre personnes, une tiny house sera appelée à être agencée différemment selon le nombre de personnes qui y vivent. La capacité d’accueil dépendra en plus de la superficie de la maison ainsi que de l’optimisation de son espace. Une micromaison avec mezzanine sera par exemple plus onéreuse qu’une tiny house de plain-pied.
Le charme d’une tiny house réside en partie dans son aspect visuel de petit chalet en bois. Selon l’essence de bois que vous allez choisir pour les murs, le plancher et le bardage, vous pourrez concevoir votre tiny house idéale. Il convient donc de choisir l’essence de bois qui correspond le plus à votre style mais aussi à votre budget.
Il en va de même pour la toiture de votre tiny house. Acier, zinc, titane ou bois : vous choisirez en fonction de l’aspect visuel et du prix !
Le prix moyen d’une tiny house neuve et équipée est de 55 000 euros pour un modèle de quatre personnes. Réalisée par un artisan français, le prix d’une micromaison varie entre 30 000 et 75 000 euros selon le niveau d’équipement souhaité.
Un modèle de 10 mètres carrés avec des équipements d’entrée de gamme coûtera généralement aux alentours de 40 000 euros ; là où les modèles avez mezzanine se vendront entre 60 000 et 80 000 euros.
Tout d’abord, il faut tenir compte du régime fiscal qui peut être de deux types pour le bailleur. Soit il relève du régime micro-foncier, soit du régime réel.
Les déductions de charges consécutives aux travaux intérieurs vont dépendre du régime qui s’applique au propriétaire bailleur.
Les abattements tiennent également compte du bien loué. La location nue (ou location non meublée), doit répondre à plusieurs impératifs.
Cas du régime micro-foncier
Vous avez fait des travaux pour améliorer le confort thermique ou vous avez fait d’autres travaux qui entrent dans le cadre des déductions fiscales comme stipulé au Code Général des Impôts ? Ils ne sont pas pris en compte tels quels mais l’administration fiscale applique sur l’ensemble des revenus fonciers un abattement de 30 %. De votre côté, vous n’avez qu’à inscrire le montant des travaux en utilisant le formulaire 2042. L’abattement se fera ensuite automatiquement.
Cas du régime réel
Si vous relevez du régime réel, vous allez utiliser le formulaire 2044 pour déclarer l’ensemble de vos charges déductibles. Ensuite, vous devez déduire vos charges de vos revenus fonciers et reporter le montant de la soustraction sur le formulaire 2042. C’est ce dernier formulaire qui sera pris en compte et le montant qui y est reporté, comme base d’imposition.
A retenir : certains justificatifs peuvent vous être demandés, non seulement, l’année de la déclaration fiscale, mais bien plus tard aussi. Il est donc très important de toujours conserver soigneusement devis et factures de travaux et ce, pour une durée de dix ans.
En raison du peu d’offres sur le marché de l’occasion, le prix d’une tiny house de seconde main ne sera que légèrement moins cher. La baisse de son prix tourne généralement autour des 10 à 20 %.
Les plus bricoleurs d’entre nous peuvent se lancer dans l’auto-construction de leur tiny house. Si ce choix est plus économique, il demande énormément de temps, d’énergie et de compétences en bricolage. Un bricoleur du week-end aura en moyenne besoin d’un an pour parvenir à ses fins.
Dans ce cas de figure, les matériaux représentent entre 60 et 70 % des dépenses totales. Selon l’essence de bois choisi, il faut compter entre 8 000 et 20 000 euros d’achat de matières premières. Pour rester dans l’état d’esprit écologique et faire baisser la facture, vous pouvez bien entendu, utiliser des matériaux de récupération. Il est néanmoins conseillé d’utiliser des matériaux neufs et de bonnes factures pour l’ossature de la tiny house et sa remorque.
Les autres postes de dépense sont moins importants mais non négligeables :
• Outillage : entre 200 et 1 000 euros
• Equipement : environ 5 000 euros
• Une remorque neuve : entre 3 500 et 7 000 euros
Gardez en tête que selon votre niveau de bricolage, vous serez peut-être amenés à faire appel à des artisans pour certains travaux, tels que la charpenterie, l’électricité, la plomberie ou encore la réalisation des plans de la micromaison. Chaque intervention ajoutera une ligne budgétaire à votre projet.
Attention, même si les tiny house sont synonymes de liberté, vous devez respecter certaines contraintes de dimension lors de sa réalisation. En effet, elle ne doit pas dépasser les dimensions suivantes :
• La hauteur ne doit pas dépasser 4,30 mètres afin de pouvoir circuler librement en ville
• La largeur réglementaire est de 2,55 mètres
• La longueur ne doit pas excéder 12 mètres
• Le poids ne doit pas être supérieur à 3,5 tonnes. Au-delà, un permis BE ou C1E sera nécessaire pour la déplacer
Si votre tiny house est amenée à être mobile, vous devrez l’assurer deux fois : en tant qu’habitation et également en tant que remorque.
Dans le cas d’une tiny house fixe, vous devez vous acquitter d’une taxe d’aménagement qui s’applique lors du dépôt d’un permis de construire ou d’une déclaration préalable de travaux et aussi des impôts locaux.
Avec sa suppression en 2019, vous n’avez plus à payer la taxe sur les résidences mobiles, dont la valeur pouvait s’élever jusqu’à 150 euros.
Dans un premier temps, le manque d’espace et de confort peut être difficile à vivre sur de longues périodes. L’absence d’intimité peut également présenter un frein. Ce mode de vie ne convient pas à toutes les personnalités.
Par ailleurs, les sources d’énergie sont parfois insuffisantes lorsque plusieurs appareils électriques fonctionnement de manière simultanée. Il faudra alors installer un générateur extérieur à essence extrêmement énergivore et polluant.
Le tractage de votre tiny house implique également la possession d’une voiture puissante et une consommation de carburant très importante lors des déplacements.
A contrario d’une extension ou d’une petite dépendance, la micromaison ne valorise pas, d’un point de vue financier, votre habitation principale.
Il est formellement interdit de garder une tiny house sur un terrain plus de 3 mois. Dans le cas contraire, elle est considérée comme une habitation permanente et une déclaration permanente de travaux est requise pour sa mise en conformité.
Attention, une tiny house fixe dépend de la loi ALUR. Si la surface au sol de la tiny house dépasse les vingt mètres carrés, vous devez disposer d’un permis de construire pour pouvoir l’immobiliser. Si vous souhaitez en faire votre habitation principale, l’autorisation de la mairie du lieu de résidence est obligatoire ainsi que le respect de votre part de la charte de salubrité.
En parallèle, tous les composants d’une tiny house doivent être démontables manuellement ou grâce à un engin léger. Cela peut paraître logique mais cela ne coûte rien de le répéter : le propriétaire est responsable de sa micromaison, de son entretien, sa salubrité et de la prévention des incendies.
Lors de l’installation de la tiny house dans un espace public, les raccordements (eau et électricité) ne doivent pas impacter le budget des collectivités locales. Par ailleurs, elle ne peut être installée que sur des terrains éligibles. Il est formellement interdit de stationner avec une micromaison sur les zones agricoles et les zones naturelles protégées.
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