La folie des « Tiny House » aux Etats-Unis
Risque t-on de voir la déferlante Tiny House arriver en France ?
Dans tous les Etats-Unis, nous voyons apparaître ces maisons minuscules. Même sur les axes routiers la vision d’une maison tractée n’est pas rare. Cette tendance vers le minuscule est même le sujet deux émissions de télévision outre Atlantique.
Alors, pourquoi un tel engouement ? Choisit-on de vivre dans une tiny house par choix ou par obligation ?
La maison américaine typique fait environ 240m2, alors qu’une tiny house se situe entre 10 et 38m2. Ces habitations revêtent des formes et tailles différentes, mais avec un point commun : l’utilisation optimale de l’espace et un agencement millimétré.
Le mouvement tiny house est né outre Atlantique il y a une dizaine d’années mais il a réellement prit son envol suite à l’ouragan Katrina en 2005 et à la crise immobilière des subprimes de 2008.
Les occupants de ces tiny house ont rejoint le mouvement pour différentes raisons, notamment le respect de l’environnement, le besoin de plus de liberté ou encore des raisons financières. Si les tiny house offrent une alternative à un habitat traditionnel, ce mode de vie ne correspond pas à tout le monde.
Après les Etats-Unis, le mouvement des tiny house se répand dans le monde entier. On retrouve des tiny house au Canada, en Australie, au Mexique… et même en France.
La construction d’une première tiny house date de 2013, elle a été réalisée en Normandie.
C’est Yvan Saint-Jours, ancien journaliste et fondateur du magazine La maison écologique qui en est à l’initiative.
Même si le mouvement ne connait un succès aussi fulgurant qu’aux États-Unis, les tiny house ont trouvé quelques adeptes en France, il faut dire que les avantages sont nombreux :
– pas de permis de construire
– juste un permis de conduire
– faible impact sur la planète
– une résidence secondaire originale
– changer de jardin au grès de ses envies même s’il faut trouver un jardin où se poser…
Crédits photos www.countryliving.com