Cette « Tiny House » japonaise a coûté 9500 euros !
Brian Schulz crée sa tiny house japonaise pour 9000 euros dans l’Oregon, aux États-Unis
Difficile de passer à côté, les Tiny Houses (« maisons minuscules » en français) fleurissent dans le monde et la toile est là pour en témoigner. Ces nouvelles maisons, volontairement petites pour des raisons écologiques et de budgets, sont en plein développement depuis les années 2000. Une idée à la fois simple et ingénieuse pour remettre la simplicité au cœur de l’habitat. La majorité des tarifs de ces maisons ne s’élève pas au-dessus de 40 000 euros, ce qui permet aux adeptes de ne pas s’endetter toute une vie. Par ailleurs, la petite surface réduit la facture énergétique de manière évidente. L’autonomie totale à moindre cout grâce à des panneaux solaires s’avère plus que jamais à la portée des heureux propriétaires.
L’histoire commence le jour où Brian Schulz récupère un vieux lavabo en laiton dans un centre de recyclage. Il ne savait vraiment pas quoi en faire mais voulait lui donner une utilité plutôt que de le jeter. C’est alors que l’idée lui vient de créer une petite maison pour y installer sa trouvaille. Sa passion pour les petits espaces et son envie d’utiliser des produits locaux couplés à une fascination pour l’architecture traditionnelle japonaise vont pousser l’homme à débuter les travaux de sa future maison.
La majorité des choses dans la maison sont construites à base de produits recyclés. Le coût nécessaire pour mener les travaux fut très faible… moins de 11 000$ (environ 9500€). Dans une logique de consommation locale, la quasi-totalité des matériaux a été récupérée dans un rayon de 15 kilomètres. La structure est constituée de bois flottants récupérés à la suite d’une inondation. La décoration vient enfin d’artistes locaux. Les lanternes japonaises sont, par exemple, faites main à dix kilomètres de la maison.
En matière d’architecture, l’habitat s’inspire des maisons à thé traditionnelles japonaises, où l’appel au calme est essentiel. Autre innovation architecturale à ses yeux, assumer les imperfections d’auto-construction. La forme du toit est légèrement trop raide, le corps de la maison anormalement trop grand. Qu’importe ! Brian est fier de sa réalisation et démontre qu’avec l’utilisation de matières et savoirs locaux, un tel projet est non seulement enviable d’un point de vue écologique mais aussi possible.
Source : capefalconkayak.com