Quelles économies grâce à l’isolation phonique ?
Si vous comptez tirer profit de l’isolation phonique de votre maison et réaliser le maximum d’économies, observez juste une règle. En amont de l’installation de l’isolant, procédez par un diagnostic acoustique afin de savoir quel type de bruit il faut supprimer. Tout propriétaire devrait savoir que les nuisances sonores relatives à l’environnement de son logement sont susceptibles de diminuer la valeur de son bien. Le bruit étant la première source d’inconfort au sein d’un logement, afin de vous aider à gagner en qualité de vie et réaliser des économies avec l’isolation phonique, voici nos conseils pour les murs.
Isolation phonique : les économies d’énergies et financières s’obtiennent avec une pose en préventif
Parallèlement aux économies énergétiques, on obtient toujours de meilleures performances lorsque l’isolation phonique est réalisée à titre de prévention. Afin d’éviter au bruit de s’infiltrer, il est essentiel de ne lui laisser aucun passage à travers les points faibles de la structure. Intervenir a posteriori vous reviendra donc plus cher et il y a plus de chance que le chantier ne réponde pas à vos attentes en termes d’efficacité.
Pouvant vous faire réaliser d’importantes économies d’énergies et financières sur le long terme, l’isolation phonique coûte entre 5 et 25 euros le m² pour les fournitures. À ce budget s’ajoute la main-d’œuvre qui se tarife généralement entre 60 et 90 euros le m².
Comment s’assurer de faire des économies avec l’isolation phonique ?
En dépit du fait que les travaux d’isolation phonique soit une opération qui relève de l’expertise d’un professionnel, le maître d’ouvrage se doit de connaître les caractéristiques des isolants et leurs performances s’il compte réaliser des économies. En effet, le meilleur isolant acoustique est celui qui correspond à la fois à vos exigences de confort et au poste à isoler. Chaque isolant dispose de plusieurs indices de performance ayant été mesurés en laboratoire.
Ces indices indiquent leur efficacité dans l’affaiblissement des bruits. En ce qui concerne les bruits aériens, il faut se référer à l’indice Rw de l’isolant, exprimé en décibels. Un matériau doté d’un Rw important est plus isolant. Quand il s’agit de bruits de choc ou d’impact, c’est l’indice Δ Lw du matériau qu’il convient de vérifier. S’il est question de correction acoustique, il faut tenir compte du coefficient Alpha Sabine ou α w indiquant la capacité absorbante de l’isolant. Celui-ci se situe entre 0 et 1.
L’absorption du son étant assurée par un indice Alpha Sabine plus proche de 1 que de 0. Donnant une idée sur l’efficacité des matériaux pour une application aux murs, aux planchers, etc., ces indices sont normalisés par des normes européennes.
L’isolation phonique pour les murs : le meilleur moyen de réaliser des économies d’énergie
L’isolation acoustique des murs est l’option à privilégier si on veut se prémunir des bruits issus des pièces mitoyennes. On économise en chauffage comme en climatiseur. Il est possible de ne choisir d’isoler que les pièces sensibles comme le bureau, la chambre, etc. Mais pour vivre sereinement et l’intimité des pièces, il est préconisé de prévoir des cloisons performantes en termes d’acoustique.
On recourt habituellement à un montage sur la base du principe de masse-ressort-masse. Cela se fait par l’insertion d’un isolant phonique que l’on pose entre les rails métalliques composant l’ossature de la cloison. De part et d’autre cette dernière, un parement constitué de 1 ou de 2 plaques est installé, conformément au niveau d’isolation attendu entre les pièces. Cette installation a pour conséquence de dissiper les ondes sonores entre les parements, offrant une isolation phonique maximale.
Dans les détails
Vous avez le choix entre deux types de mises en œuvre. Mais le type de murs à doubler est déterminant dans le choix de la technique d’isolation à adopter. Pour un mur en dur (mur maçonné), on va idéalement monter une contre cloison en s’écartant de quelques centimètres du mur pour y glisser l’isolant.
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Il peut être en fibre végétale, en fibre minérale… S’agissant de cloisons faites en plâtre séparant deux pièces, on peut envisager la pose d’une contre-cloison sur un rail métallique. Celle-ci sera en plaque de plâtre BA13 et BA18. La cloison se composera d’une ou de plusieurs couches de matériaux. On préfèrera les couches et les plaques isolantes épaisses pour un confort acoustique optimal.
Vous êtes incollable sur l’isolation phonique ? Passons aux combles et au toit maintenant !